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14 janvier 2008 1 14 /01 /janvier /2008 16:57

Mon chagrin est si fort que je sens l’atroce des coups d’une souffrance déchirer mon cœur …

Pleurer une personne chère pourrait paraître au premier abord sincère… mais il y a d’autres ingrédients comme l’égoïsme et la culpabilité qui font plus souffrir que la perte de cette personne… 
 
La première fois que j’ai eu le malheur de me confronter de plus près à la mort… J’avais quinze ans et c’était lors du décès de mon grand père maternel
Je me souviens que je n’ai pas trop souffert de son départ… !!!
 
En toute honnêteté, si j’ai fait tant d’efforts pour verser une toute petite larme ce n’était même pas pour consoler ma mère et l’accompagner dans son malheur … Je l’ai fait juste pour moi je me sentais coupable de ne pas éprouver de tristesse et l’idée de me prendre pour un monstre du fait que sa disparition ne m’affectait pas cela me faisait peur…
 
Mais voyez vous j’ai appris quand même un truc :
Faire semblant d’être triste n’arrangeait pas vraiment les choses vis-à-vis de mon salut intérieur…
 
Et puis le temps a passé …Et j’ai oublié mon sentiment de culpabilité…
 
19 ans… Me voilà de nouveau face à la mort …
C’est moi, du haut de mon inconscience et de mon désarroi que je l’ai appelé …
Que je l’ai cherché…
Que je l’ai invité…
 
La mort qui engloutissait les êtres "chers" et faisait souffrir les vivants ... ne me faisait pas peur ...Au contraire, c'est la vie qui m'angoissait, qui m'horrifiait et qui me faisait perdre espoir qu'il y aura un jour meilleur...!!

C’est l’avenir gris, risqué et alarmant qui me fichait la trouille
A cette période je me demandais comment aurais je tout assumer si mon présent était chaotique ??!!
 
Quand une adolescente se retrouve toute seule face à tant de problèmes qui ne la concernaient pas…
Quand une adolescente se considère comme un lourd fardeau pour elle-même et pour les autres et qui culpabilisaient du seul fait qu’elle existait …
 
Sa vie pourrait basculer  dans le noir des ténèbres… à jamais ; Mais sur ces moments, elle ne le savait pas…
 
A cet âge fragile, mon désespoir et mon angoisse ont décidé pour moi de ma vie et de ma mort…
 
Voici l’histoire de ma mort …
Dans un passé lointain, mes problèmes sont devenus si énormes que j’ai faillit me noyer dedans et baisser les bras …
 
Les larmes aveuglaient mon regard…
Dans ma tête, il n y avait plus le moindre beau souvenir…
C’est comme si tu regardais une succession d’images en noir et de gestes fantômes…
Le sentiment de solitude grandit… puis grandit encore plus et...
C’est comme si tu te noies dans les flots de ton chagrin …
J’étouffais…
Je ne respirais plus.
 
Comment puis je vous décrire ce que j’ai pu sentir dans ces moments là … Je ne saurais le faire … Je n’avais qu’une seule idée : partir …loin pour échapper à mon mal
 
Je me suis renfermée dans l’atroce d’une souffrance et…
Dans un premier geste…
Munie d’une lame, je me suis tailladée d’un coup le gauche de mon poigné…
Du second geste, est parti le deuxième coup … 
Le sang a jaillit... Je ne le voyais pas ... 
Je ne sentais rien. 
De ma gauche qui tremblait... le rouge a coloré ma folie et ...
D’un coup, pas aussi profond que ses précédents, j’ai dessiné un trait sur ma droite
J’ai ouvert le robinet et une eau rouge a commencé à jaillir … Je suis restée presque une demi heure à chercher à me vider de mon mal… à fixer le tableau sanglant dont j’ai été le peintre.
 
J’ai été inconsciente de ce que je faisait … Vraiment rien ne comptait
J’ai été seule face à moi-même et mes forces commençaient à me lâcher…
Je n’avais plus de larmes… 
 
Et puis tout d’un coup,
je ne sais pas ce qui s’est passé je ne saurai vous le dire … Le noir des nuages a commencé à se dissiper et puis une voix au fond de moi s’est écriée… au début tout doucement puis avec insistance puis tout haut « je veux vivre »
 
J’ai ouvert la boite à pharmacie… J’ai fait tomber quelque médicaments par terre… J’ai attrapé des bandages… J’ai contourné mes blessures avec…
 
J’ai séché mes larmes et j’ai quitté la maison pour finir chez un voisin, un ami interne…
Tout pâle… Il ne m’a rien dit …
Il n’en avait pas besoin…Tout se lisait sur mon visage …
Il a regardé une à une mes blessures… Elles n’étaient pas trop profondes … Et sans un mot, il a effectué son travail avec des gestes fermes mais tendres puis il m’a pris dans ces bras … Je suis restée je ne sais trop combien de temps  blottie contre lui puis je lui ai demandé de me conduire chez mon oncle…
  
Vouloir … Quitter ce monde est un acte lâche …
Je le sais car je l’ai pensé et j’ai essayé de le faire…
 
Aujourd’hui, en repensant à mon geste d’il y a dix sept ans, je le trouve insensé… mais compréhensible par rapport à la fragilité d’une ado… (Pour les curieux, ce n’était pas à cause d’un garçon ou d’un truc de ce genre…)
Pour ma tentative…Je n’en ai pas honte car j’ai appris à assumer mes faits et gestes et puis… Mon moi a changé depuis ou plus encore, a mûrit d’un coup…
 
Je me suis rendue compte que l’espoir ce n’est pas les autres qui te le donnent ou qu’ils te l’offrent…
C’est une force intérieure …
C’est une lumière qui jaillit du plus profond de soi et … ça t’illumine le chemin… vers une solution ou ne serai ce qu’un brin de solution
 
Voici l’histoire de ma renaissance
L’extraordinaire c’est que de par ma mort je suis née et de par mon geste j’ai tué mes parents…
Ils ont perdu le sacrée que je leurs vouais… ils sont devenus humains… ils ne m’étonnaient plus…
J’acceptais enfin leurs enfantillages … leurs conneries et leurs égoïsme parental inné celui de vous faire culpabiliser avec un air de chien battu pour qu’ils obtiennent ce qu’ils veulent de vous … pour qu’ils façonnent votre vie
Apprendre à dire non avec tact et fermeté cela devrait commencer avec les parents… En avoir conscience cela m’a permis de vivre … et de grandir
 
Pourquoi je vous raconte tout ça !!
Et bien parce que c’est le genre d’histoires que seule ma copine décédée connaissait les détails …
Et j’ai décidé de par mon Blog d’avoir des centaines de confidents … au moins j’ai la certitude qu’ils ne vont pas mourir tous d’un coup
 
Je continue mon voyage galactique de la mort …
 
A 21 ans, mon chat est mort et ma foi, j’ai pleuré à torrent … et mon sentiment de culpabilité par rapport à mon grand père s’est manifesté…
 
Mais bon dieu, de quoi je suis faite !? Comment ressentir une telle douleur pour la perte d’un chat alors que pour mon grand père je n’avais rien … pas la moindre peine !!!
 
Et… Je commence à avoir une nouvelle vision des choses de la vie … Je pense qu’aimer pour l’amour … Aimer pour dans le totalitaire … cela n’existe que dans les illusions des livres…
 
Si une personne existe dans la vie d’une autre c’est par ce qu’elle représente
Et mon chat représentait ma vie d’adolescente … il était témoin de mes petits coup de foudre… de mes rêves et de mes déceptions.
Il meublait ma solitude par son ronronnement … il léchait mes larmes quand je pleurais
Il connaissait mes secrets … il partageait même l’intérieur de mon placard quand ça n’allait pas
Alors … il est tout à fait normal que je pleure un chat alors que mes liens avec mon grand père se résumait à bonjour et à bonne nuit…
 
Vers 33 ans mon père est mort et je n’ai pas pleuré …
Tout se passait en moi en silence
Je devais paraître solide comme veut mon père que je sois… mais je n’avais pas à faire semblant … je l’étais pour de vrai
Quand une fille non mariée perd son père… c’est comme si la terre aurait bouger sous ses pieds … elle perd l’équilibre même s’ils ne s’entendent pas
 
J’ai été contente que mon père est parti dignement… car la maladie le fragilisait … le rendait dépendant et… Mon père c’était quelqu’un de fier … c’était l’homme … le vrai par excellence
Il devait partir la tête haute.
 
Quand tout le monde est rentré, profitant de ma solitude j’ai pleuré …
J’ai pleuré parce que sans lui j’ai perdu le sens de la sécurité
J’ai pleuré pour moi-même …
 
Dans un décès, vous êtes entouré par tout un monde de ta propre famille … il y a les rapaces… Beaucoup trouvent une occasion en or pour pouvoir s’infiltrer à travers votre fragilité… 
 il y a les gentils… il y a les amis mais aussi il y a ceux qui prêchent et qui prétendent avoir des connaissances religieuses souvent contradictoires les uns contre les autres
Et on m’a dit pour Munkar et Nakir qui interrogeront le mort sur la manière dont il a été fidèle.
Et un point qui a attiré mon intention sur le fait que chaque père devrait apprendre à ses enfants à faire la prière
J’ai du apprendre à prendre à faire mes prière pour lui éviter une souffrance dont je pourrais être la cause …
J’aime mon père et mon amour pour lui est authentique …allah yarhmou.
 
Et voilà qu’aujourd’hui je perd une amie d’enfance … j’ai pleuré c’est ce que j’ai fait pendant le week end
J’ai pleuré mes souvenirs
J’ai pleuré parce qu’elle avait mon âge
J’ai pleuré parce que la maladie me fait peur
J’ai pleuré parce que je n’avais pas été là pour elle comme elle l’a toujours été pour moi
J’ai pleuré parce que son départ est comme un miroir qui reflète Lili l’égoïste… Lili la bornée … et voir mon égoïsme me rend malade !
 
Mon Dieu, fait que mes nuages se dissipent
Je commence bien 2008.
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23 janvier 2007 2 23 /01 /janvier /2007 14:59

Sa fourrure était blanche avec une tache marron noir qui animait de plus en plus la curiosité de ses oreilles et... Ses yeux étaient d'un gris vert brillant comme celle d'une vipère.

Je l'ai trouvé à mon retour du lycée perdu tremblant de peur au milieu de ma route... je l'ai mis dans ma poche et je l'ai emmené à la maison... et depuis, il est devenu le minou le plus gâté de chez nous...
A deux ans, mon père béat son âme a insisté pour que je fasse sortir KALAPALA à la rue pour qu'il puisse découvrir le monde extérieur.. et rencontrer sa moitié
Je me souviens quant je l'ai déposé par terre sur le gazon, habitué à la fermeté du carrelage... il ne pouvait que difficilement se tenir sur ses quatre pattes... c'était fort amusant

Mais avec le temps, CALAPALA est devenu le roi, le chef, le bandit de la résidence
Je me souviens de lui allongé sur le gazon devant la maison... Ses poils clair captaient les rayons du soleil qui passaient entre les arbres et il se roulait dans l'herbe de plaisir... Ses pattes étirées, il offrait son ventre à la chaleur du soleil en changeant de côté quand ça devenait trop fort.

Le matin, il était sur la table de la cuisine, il m'accueillait en posant délicatement ses pattes sur mes épaules et en frottant sa tête dans mes cheveux... réclamant son lait et son oeuf
Ce contact me procurait quelques frissons de plaisir et me permettait de commencer joyeusement la journée.
A midi, il réclamait sa nourriture en nous regardant d'un air attendrissant Car il connaissait son menu habituel par jour : Le matin je lui donnais du lait et un oeuf à la coque, le déjeuner quelques sardines et le soir il avait droit à des spaghettis au beurre avec quelques miettes du thon et du fromage râpé

Il n'aimait pas être porté, mais au salon il venait souvent ronronner auprès de nous... parfois, il montait sur le télévision cherchant à agripper le ballon à la diffusion d'un match
D'autre fois, on se servait de lui pour sortir le soir... pour aller en Boite... Il nous arrivait moi et ma soeur pour doubler la vigilance de mon père d'ouvrir la porte et l'une de nous deux pouvait ainsi se faufiler dehors avec CALAPALA...
Et pour rentrer le soir, on se servait du même procédé... car la porte ne se s'ouvrait que pour CALAPALA pour qu'il rentre se coucher

Attentif, il observait tout ce qui se passait dans nos vie, il était le gardien de nos secrets et la clé de nos bouffées d'oxygènes d'un temps à un autre même quand il paraissait somnoler sur un fauteuil, bien installé sur une couverture en laine...il écoutait nos histoires et  répondait à nos peines par le ronronnement tel le délire d'un sage

Un jour, après dix sept ans, il ne s'est pas réveillé, il s'est éteint tranquillement sur un canapé pendant son sommeil mais ses pas de félin circulent toujours dans nos souvenirs...

Il est de toute façon quelque part, peut être en haut en ange... peut être ici en bas en humain.

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4 janvier 2007 4 04 /01 /janvier /2007 19:05
Qui étaient ce peuple Berbère, qui s’est taillé un empire dans les rochers au fond de la terre ?
Ces demeures, comment arrivaient elles à résister l’eau, le vent et le temps ?
Et ces habitants, d’où viennent ils ? Qu’avaient ils gardé de leurs ancêtres… ?
Qu’avaient ils appris de leurs divers conquistadors ?
Qu’elle était leur cadre de vie ? De quoi était fait leur quotidiens ?
Aujourd’hui, Comment se comportaient ils avec les touristes étrangers et tunisiens ? Que s’étaient leurs espérances ? Qu’attendaient ils de l’avenir, enfin de la vie ?

J’ai lu dans un livre que le premier Homme est apparu depuis le dixième millénaire avant Jésus-Christ dans la région de Gafsa, l’homo sapiens, succédé par les Capsiens, les mangeurs d’escargots.
Les siècles passaient et c’étaient au deuxième millénaire avant Jésus-Christ, que des êtres plus civilisés sont nées de ce mélange ethnique et c’étaient enfin, nos premiers ancêtres : les Berbères.
Les conditions de la vie devenaient de plus en plus difficile, mais l’Homme était muni d’une intelligence exceptionnelle, s’était vite adapté, il a construit des maisons sous terre

Pour la première fois de ma vie je visite cette région et c’était une très belle découverte … j’ai visité l’hôtel où ils ont filmé la guerre des étoiles … En compagnie d’un responsable très sympathique, j’ai visité chaque recoins avec une joie et un plaisir fou … mais ce qui est certain pour ma part, c’est que je n’y passerai jamais la nuit … l’endroit ne marche pas avec ma claustrophobie

Il y avait trois ou quatre petits restaurants de zéro fourchettes où tout les groupes de touristes font escale et déjeunent…

J’ai voulu visiter une maison une sorte de musée ou plus exactement une sorte de caverne mais il y avait une vieille femme ( la propriétaire) j’ai oublié comment elle se prénomme je crois Ommi FATMA… d’ailleurs, elle est très connu à travers les cartes postales et aussi elle est trop photographiée par les touristes
Cette femme ne nous a pas laissé entrer dans sa maison pour la bonne raison qu’on étaient des tunisiens… on lui a même proposé de l’argent mais elle n’a rien voulu savoir… elle criait pas de tunisiens

Tant pis mais ça n’empêche pas qu’a chaque fois que je me souvienne de la beauté, de la magie et de la couleur de MATMATA … je me souviens de cette femme… que je déteste
Peu importe les raisons qu’ils l’ont poussé à réagir de cette manière… peu importe sans âge
Elle n’avait pas à se comporter de la sorte…

Avec les conditions mondiales, le tourisme dans notre pays a besoin de beaucoup d’efforts pour préserver la base de notre économie
Et je pense que ce n’est pas seulement une question de manque d’argent, mais c’est surtout un effort de chacun… un service impeccable… un sourire… un mot gentil … une poignée de main…

Est ce trop demandé ?
Est ce trop demandé de penser à notre avenir ?
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2 janvier 2007 2 02 /01 /janvier /2007 15:49

je n’ai jamais été vraiment heureuse pendant les années 80 ou même après … ces années là étaient sûrement importantes pour moi dans le sens le plus profond pour ce que je suis maintenant Je suis née en 1971 et j’ai vécu mon enfance au bord de la mer… comme une marmotte vêtue d’un deux pièces rouge bordeaux, munie d’un sceau, je m’aventurais dans les rochers dans le vieux port de Monastir … je traquais les huîtres.. les verres,  les coquillages .. et les moules sous le regard royal et fier de mon père Là … j’ai été heureuse … dans mon inconscience … dans mon innocence … dans les bras paternelle de ma sécurité… et puis je suis dingue des huîtres et des moules 

Les années 80  marque pour moi un tournant terrifiant puisqu’on a déménagé à Tunis … en ville … dans un appartement et voilà que je commence à apprendre mon premier mot : Adaptation Comment s’adapter à ne plus respirer l’air frais ? Comment s’adapter à vivre dans une boite à allumettes alors que le matin tu te réveillais sur le joli bleu d’une mer à perte vue ? Comment s’adapter à un corps qui grandit … qui se développe sans se soucier de moi qui au fond n’avait yeux que pour sa petite poupée qui parle … et son sceau qui ne sert plus à grande chose ? Comment faire face à ces regards insistants et vicieux de ces hommes qui ressemblent étrangement à ton père mais avec des sourires mielleux, hypocrites et criminels ?  Comment repousser leurs mains baladeuses et leurs intentions dégoûtantes ? Comment assumer son corps, ces soit disant principes tirés de traditions nulles et bidons et qu’on nous inculque que fictivement ? 

On ne s’adapte pas… quant on a pas le choix … on s’échappe dans le monde des rêves… rêver  du prince charmant … rentrer dans l’univers des livres et des romans à l’eau de rose… se bercer de la musique …  c’est vrai Madonna avec Papa d’ont preach … Duran Duran avec un Simon le Bon beau comme un Dieu …. Ma chambre était devenue un monuments de posters et mon placard demeure à ce jour un  refuge pour pleurer quant ça n’allait pas

Mais voilà le temps passe les années 90 arrivent avec leurs lot de petits bouts de bonheur et de malheurs… et là j’apprends un nouveau mot : perte

Avec le divorce des parents, on perd tout

Perdre la sécurité, la stabilité … perdre ses illusions et ses rêves

Avec des parents qui s’entre-tuent … on devient fragile et une proie facile pour les prédateurs et les pires sont ceux de sa propre famille

Perdre la concentration et le goût des études … le goût de tout ... Perdre son innocence pour rentrer dans le monde des adultes … apprendre à jongler .. à faire face à cette hypocrisie, à cette bassesse des uns et des autres. Comment apprendre à se protéger … à tirer de ses faiblesses une force  … à s’élever … à ne pas tomber et se faire piétiner et là j’apprends un troisième mot un jolie verbe : Assumer...  Assumer ses erreurs … assumer son corps … assumer ses faiblesses … assumer sa beauté … assumer ses échecs … assumer ses propres principes … assumer sa famille…

C’est ça ma force et figures toi on m’admire et m’envie beaucoup …

L’an 2000 sonne le glas pour nous dire qu’il est là et que moi, aussi…  je suis encore là… mais Octobre 2004 mon père part … j’espère pour un meilleur monde

 C’est le coup de grâce je crois… je perds le seul homme que j’admire… que je respecte … que j’aime et que je déçois parce qu’il est mort inquiet pour moi … face à mon refus aveugle de me marier … et depuis je n’ose pas aller au cimetière

Alors, aimer les années 70, 80, 90 ou 2000 c’est en général lié à  ce qu’on a vécu … et moi, j’ai vécu pas mal de choses … et malgré tout j’ai été heureuse

Un simple sourire de ma nièce de 9 mois, le regard colorée de joie de ma chienne à ma vue, l’arc en ciel d’un matin de grisaille, des spaghettis à la tunisienne, une bonne bouteille d’un vieux vin lors d’un bon dîner, m’acheter une robe, un pantalon … et jouer le mannequin devant ma glace dans ma chambre,  faire détourner les têtes  à mon passage, prendre mon café le matin en regardant les conneries de Morning Café sur M6, lire un bon livre le matin dans le métro ou le soir en rentrant, perdre mon temps au fripe … etc

Tout me rend heureuse

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28 novembre 2002 4 28 /11 /novembre /2002 10:01



Je m’appelle KENZA
Je suis née début Août 2002
Mon Horoscope est le LION
De la couleur des Abricots, tout le monde me trouve belle et croquante

J’ai fait la connaissance de ma maîtresse le dimanche 15 septembre 2002 à 11h et demi du matin … Et depuis c’est le coup de foudre… Je ne la quitte plus …

En rentrant chez mon nouveau chez moi, ma maîtresse m’a donné du lait, j’ai fait une pipi sur son lit, mais elle est tellement gentille avec moi qu’elle a pardonné ma bêtise, et m’a toute de suite emmené prendre mon bain , une fois séchée, je me suis endormie dans ses bras

En début Septembre, j’ai eu pleins de cadeaux : une laisse de couleur rouge, un collier marron, des petits os pour le bien être des mes dents , et du shampoing pas n’importe lequel mais spécial anti-puces.

Je suis heureuse … Ma maîtresse m’emmène partout où elle va, tantôt à Sidi BOUSSAID tantôt à HAMMAMET …

Le Mercredi 02 Octobre 2002, ma maîtresse ma administré une pilule dans mon lait C’est le BIAVERM pour me protéger des gros vers, il faut dire que j’en avais beaucoup car quant j’ai fais caca, ma maîtresse a faillit s’évanouir à la vu des ces gros vers … Mais heureusement je n’en ai plus.

Le Samedi 19 Octobre 2002, je suis allée pour la première fois chez le Vétérinaire pour faire mes premier vaccins , le Docteur m’a examiné et a découvert que j’avais un début d’affection au niveau de mes deux oreilles ce qui a terrorisé ma maîtresse … Mais moi j’ai compris qu’à partir de ce jour je détesterai aller chez le vétérinaire ainsi que les piqûres et les médicaments … Ca fait tellement mal…
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7 mars 1991 4 07 /03 /mars /1991 16:00

 

Chère petite fille,

Je n'ai pas encore choisi ton prénom, ni ton père mais je t'écris ces quelques moments de ma vie pour qu'un jour tu éviteras ms érreures...

Je t'écris ces quelques aventures pour qu'un jour tu sauras que ta mère, elle aussi a vécu ce que tu es entrain de vivre là maintenant...

Je t'écris mes senstaions les plus marquantes pour te dire que je pense à toi ... à ton bien sans cesse et que tu présente mes espérences

Je t'écris mes problèmes et mes souffrances pour qu'un jour tu te rendras compte que Je ferai tout mon possible pour t'éviter ce qui m'est arrivée

Enfin je te décris mon âme, pour qu'un jour tu n'auras aucun doute sur mon amour envers toi et ceci malgré ma sévérité

Chère petite,

J'ai toujours imaginé ton visage, ton petit corps, ton regard, ton sourire... D'ailleurs, je n'épouserai que le plus beau, le plus bon et le plus intelligent homme de ce monde pour que tu seras la plus merveilleuse des créatures de cet univers

Avec cet homme, j'aurais la paix, je serais protégée, aimée et respectée...

Tu seras notre joie, notre bonheur et notre plus belle fierté... Je vis pour attendre ce jour où tu dormiras dans mes bras et quant je m'éclaterai de joie lorsque tu prononceras Ma pour la première fois

J'attenderai avec impatience tes premiers pas et quant tu retomberas entre mes mains

J'attendrai le jour ou tu m'apporteras ton premier carnet en m'annonçant que tu es la première

J'attendrai le jour quant tu me présenteras ton premier petit ami ... Quant tu sortiras pour la première fois avec lui... et que tu rentreras tard ... tu embrasseras ton père qui joue le rôle du sévère

J'attendrai, quant tu auras ton bac et quant tu fêteras ton dix huitième anniverssaires et que tu deviendras une petite demoiselle exemplaire

J'attendrai quant tu me présenteras qui deviendra ton fiancé et ...

Quant tu remporteras ta thèse ...

J'attendrais quant tu te mariras ... et que tu auras pleins d'enfants ... j'attendrai ... J'attendrai

 

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  • : Dans le Monde Magique de Lili
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  • Je perds ma tête devant le simple sourire de ma nièce de 3 ans... 
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